Visite du zoo de Martinique, au cœur de l’ancienne habitation de l’Anse Latouche

Récit de notre visite du zoo de Martinique, riche d’une centaine d’animaux exotiques, dans le cadre enchanteur des vestiges de l’ancienne habitation de l’Anse Latouche, la plus ancienne habitation sucrière de Martinique…

Introduction…

Le zoo de Martinique est à la fois un parc zoologique, botanique et historique, niché au cœur des ruines de l’ancienne habitation Anse Latouche, en partie sur les communes de Saint-Pierre et du Carbet (façade Nord Caraïbes). Pour l’anecdote, c’est sur la longue plage du Carbet, tournée vers la mer des Caraïbes, qu’aurait débarqué Christophe Colomb le 15 juin 1502. Et oui, l’explorateur n’apercevra la Martinique qu’au cours de son 4ème voyage en direction des Amériques ! Sa « découverte » entraînera de fait la colonisation de l’île et son exploitation par les puissances européennes dès septembre 1635 !

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Un bout des ruines de l’habitation de l’Anse Latouche au zoo de Martinique

Un peu d’histoire…

L’habitation Anse Latouche est présentée comme l’une des plus anciennes habitations coloniales de Martinique puisqu’on retrouve des traces de la demeure dans les archives du cadastre depuis 1643 ! Elle doit son nom à François-Samuel Levassor, un flibustier Parisien s’étant embarqué pour les Antilles en 1660 et qui laissera son nom à l’habitation et à la rivière attenante à la propriété.

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François-Samuel épousera Marie-Madeleine Dorange en 1667, fille de Guillaume Dorange, l’un des tous premiers colons débarqués aux Antilles et l’un des ancêtres de Joséphine Tascher de La Pagerie (plus connue sous le nom de Joséphine de Beauharnais)… François-Samuel Levassor ajouta le patronyme Latouche pour se distinguer de ses frères et fut anobli en 1706, devenant ainsi sieur de Latouche ! En 1902, l’éruption de la Montagne Pelée emportera l’habitation, ainsi que la ville de Saint-Pierre et ses 28 000 habitants…


Un zoo, oui, mais dans un cadre tout à fait unique !

Le zoo a été créé au milieu des vestiges des différents bâtiments de l’ancienne habitation, restés debout après la destruction du domaine, suite à l’éruption du volcan de l’île. Ces ruines témoignent de l’activité économique de la Martinique du XVIIème siècle ainsi que la richesse de son patrimoine. Au cours de la visite du zoo et de ses pensionnaires, on découvre donc la maison principale et son décor colonial typique ainsi que différents ateliers de manufacture (manioc, indigo, sucrerie et rhumerie bien sûr). Mais, on découvre également une énorme roue à aube, un aqueduc et un barrage de style Vauban, le tout, dans un remarquable état de conservation !


Les pensionnaires du zoo de Martinique !

En visitant le zoo de Martinique, vous découvrirez des espèces endémiques des Antilles mais aussi des espèces un peu plus exotiques (Amérique du Sud et Australie notamment), dans un but de conservation des espèces (certaines étant menacées d’extinction). Vous pourrez donc retrouver tortues, iguanes, ratons laveurs, singes, jaguars (dont le petit dernier est né au zoo), perroquets mais aussi flamants roses et loriquets 🙂

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Informations pratiques pour visiter le zoo de Martinique

  • Prix de la visite du zoo de Martinique : 16,50 €/pers.
  • Ouverture tous les jours de 9H à 18H sans interruption (dernière admission à 16H30)
  • Durée de la visite : comptez environ 2H
  • Il existe un billet combiné au tarif avantageux, pour visiter à la fois le zoo de Martinique & le jardin de Balata le même jour (billet combiné à 28,50 €/pers.) !

Visite du zoo de Martinique

Ce vendredi 25 janvier 2019, nous quittons le jardin de Balata dans lequel nous avons passé une bonne partie de la matinée, avant de nous diriger vers le Nord Caraïbes, sans idée très précise du déroulement du reste de la journée. Nous emprunterons la route de la Trace, le fameux parcours de 40 km construit par les Jésuites au XVIIème siècle. Cette route montagneuse magnifique relie la capitale Fort-de-France à Ajoupa-Bouillon au Nord, en traversant la forêt tropicale du centre de l’île. Et nous atterrirons finalement dans un excellent restaurant du Carbet un peu avant 13H. Et c’est pendant le repas que nous déciderons de nous rendre au zoo de Martinique pour y passer notre début d’après-midi 🙂


Ruines de l’habitation principale


La rue Case Nègres et les ateliers de fabrication

La rue Case nègres correspond au quartier où vivaient les esclaves, lorsqu’ils n’étaient pas au champ ou dans les ateliers. À cet endroit se tenaient 24 cases de travailleurs, réparties en désordre de l’autre côté de la rivière, à flanc de morne, contrairement à l’habitation qui se situait au milieu de la vallée. Le quartier abrita ainsi jusqu’à 70 esclaves ! Les cases étaient souvent construites par l’esclave lui-même, à même la terre (sans sol donc), avec un toit en feuille de coco et des murs de bois gaulette…


La volière – les flamands roses et les ibis rouges

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La volière – les loriquets

Est-ce que vous vous souvenez des espèces de perroquets multicolores que nous avions rencontré à Airlie Beach en Australie ? Dans les régions côtières s’étendant du Queensland au South Autralia, on retrouve une espèce particulièrement colorée et bruyante : le loriquet à tête bleue, dont le loriquet arc-en-ciel est une sous-espèce. Ces volatils ont la particularité de posséder un plumage reconnaissable entre mille : une tête toute bleue ornée d’un bec orange, avec un plumage vert sur le dos et un ventre variant du jaune à l’orange ! 

Ces petites bêtes sont de véritables pots de peinture ambulants ! Mais l’oiseau est également et surtout connu pour sa propension à vivre au sein de très grands groupes d’individus, avec lesquels il aime faire un vacarme assourdissant, jusqu’au coucher du soleil, dans leur arbre dortoir ! Et bien, au zoo de Martinique, on retrouve ces fougueux (et bruyants) volatils dans la volière ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les loriquets ne sont vraiment pas farouches : tendez votre main vers eux, et ils se feront un plaisir de venir grimper sur votre bras ou vous pincez l’épaule 🙂 Après avoir passé deux heures de balade sympathique, entre ombre et soleil, au milieu de l’ancienne habitation, nous nous rendrons dans la commune voisine de Saint-Pierre aux environs de 16H.


Où manger au Carbet ?

Ce midi-là, nous nous sommes arrêtés au restaurant l’Imprévu au Carbet. C’est déjà la deuxième fois que nous mangions dans ce restaurant de bord de mer et nous n’avons encore une fois pas été déçus ! Un peu d’attente oui, mais les plats à base de poisson grillé sont délicieux et les blanc mangé coco faits maison nous ont définitivement convaincu !

  • Comptez 27€ pour des amuse-bouche, un plat de poisson grillé, une boisson et un dessert

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