Retour sur nos 3 jours de découvertes dans le parc national d’Uluru-Kata-Tjuta, où l’on peut aborder Uluru, ainsi que les formations géologiques de Kata Tjuta… Sans oublier bien sûr la culture Anangu, un peuple Aborigène d’Australie présent dans la région depuis des temps immémoriaux…
Sommaire
Introduction…
Nous avons dressé un condensé de nos visites dans le parc sur un seul article de façon à aider les futurs voyageurs qui auraient besoin d’infos pour organiser leur séjour. La chronologie des visites suit l’ordre dans lequel nous les avons effectuées mais bien sûr, ces visites peuvent être faites dans n’importe quel ordre 🙂
Informations pratiques pour visiter le parc national d’Uluru-Kata Tjuta
Le monolithe d’Uluru (Ayers Rock) et les dômes de Kata Tjuta (Mount Olga) font partie intégrante du parc national d’Uluru-Kata Tjuta, situé à proximité de la petite ville de Yulara. Ça ne vous dit rien ? C’est normal, il s’agit uniquement d’un village/complexe monté de toute pièce pour l’exploitation touristique de la région ! La petite ville de Yulara dispose d’un aéroport à proximité, se situe à près de 450 km d’Alice Springs, 55 km de Kata-Tjuta et seulement 22 km d’Uluru !
- Prix d’entrée du parc national d’Uluru-Kata Tjuta : 25 AUD/pers. (~15,75 €) pour 3 jours. C’est de loin l’entrée la plus chère pour un parc national australien mais, croyez-nous, ça vaut le coup !
- L’entrée dans le parc national est matérialisée par un ticket à bande magnétique, qu’il faudra présenter systématiquement à une borne située à l’entrée du parc. Ne le perdez donc surtout pas 🙂
Jour 1 (après-midi) : Randonnée aux pieds d’Uluru sur l’Uluru Base Walk
- Randonnée Uluru Base Walk : 10,6 km – Comptez 3H30 avec les arrêts photo pour effectuer la boucle complète !
Ce mercredi 7 mars 2018, nous avons décollé de Kings Canyon en voiture très tôt le matin pour pouvoir atteindre le parc national d’Uluru-Kata Tjuta aux environs de midi. Cela signifie que nous avons effectué les 3H30 de randonnée autour du rocher d’Uluru en début d’après-midi, aux heures les plus chaudes de la journée ! Ce n’est bien sûr pas l’idée la plus intelligente, mais la météo annonçait de la pluie pour le lendemain et le surlendemain et nous voulions à tout prix voir ce rocher mythique autrement que sous des trombes d’eau !
Il s’agit d’une randonnée sympathique et pratiquement sans efforts ; seules la chaleur et la présence de mouches par milliers rendent un peu pénibles la marche autour de l’inselberg. Les paysages sont vraiment somptueux, mais il est vrai, assez monotones, ce qui tranche radicalement avec la randonnée Kings Canyon Rim Walk, où nous étions encore la veille…
Retrouvez ici l’article complet sur la randonnée autour du rocher d’Uluru !
Jour 1 (soir) : Coucher de soleil sur Uluru, depuis l’Uluru Sunset viewpoint !
Pour assister à un coucher de soleil mémorable sur le rocher, voir le ciel s’enflammer et Uluru changer de couleur, il faut se rendre au bien nommé Uluru Sunset viewpoint ! Nous assisterons à un magnifique sunset le soir même de notre arrivée dans le parc national d’Uluru-Kata Tjuta, les photos témoignant mieux que des mots… Ici, le soleil se couche DEVANT le rocher, ce qui fait que vous voyez Uluru changer de couleur au fur-et-à-mesure que le soleil descend dans le ciel !
- Le meilleur point de vue pour observer les couleurs changeantes sur Uluru au coucher du soleil se trouve au niveau de l’Uluru Car Sunset Viewing Area.
- S’y rendre pour 18H30 max pour trouver de la place pour se garer !
Jour 2 (matin) : Randonnée “Valley of the Winds Walk” dans le dédale des dômes de Kata Tjuta
Ce jeudi 8 mars 2018 au matin, nous avons rendez-vous avec un autre monument du parc : Kata Tjuta ou les Olgas, qui sont eux aussi des inselbergs, à l’instar d’Uluru. Nous démarrerons la randonnée en milieu de matinée puisque cette marche est moins longue (mais plus sportive) que le tour d’Uluru. Au tout début du sentier, nous trouverons une météo chargée avec un peu de nuages, puis serons pris sous une averse au cours de la marche pour enfin terminer avec un grand ciel bleu ! C’est pas magnifique ça 🙂 ?
- Randonnée Valley of the Winds Walk : 7,4 km – Comptez 2H30 avec les arrêts photo pour effectuer la boucle complète !
- Deux points d’eau potable sont disposés en 2 points de la boucle, au beau milieu des dômes
- Comme pour l’Uluru Base Walk, cette boucle est divisée en plusieurs secteurs distincts
A peine remontés dans la voiture pour manger une salade qu’une très violente averse s’abattra sur nous, nous empêchant d’effectuer la seconde randonnée que nous avions prévu aujourd’hui : la Walpa Gorge Walk. Ce sera finalement un mal pour un bien, puisque nous avions prévu malgré tout de visiter le centre culturel aborigène du parc national dans l’après-midi.
Retrouvez ici l’article complet sur la randonnée entre les dômes de Kata Tjuta !
Jour 2 (après-midi) : Visite de l’Uluru Cultural Centre
Après le sport de la matinée, place à la visite culturelle cet après-midi là, au niveau du centre culturel d’Uluru. Situé à seulement quelques centaines de mètres du rocher éponyme, le centre culturel permet d’appréhender la culture Anangu. Le centre culturel a été construit en 1994 et est en fait scindé en 2 bâtiments distincts (cultural centre & visitor’s centre) représentants deux figures de la mythologie Anangu (Kuniya et Liru), séparés par une cour intérieure.
- Horaires d’ouverture de l’Uluru Cultural Center : ouvert tous les jours de 7H à 18H
- Temps de visite : comptez 1H / 1H30
- Il n’est malheureusement pas permis de prendre des photos à l’intérieur du centre culturel
Uluru Cultural Center
Nous démarrerons la visite par le visionnement d’une vidéo montrant comment les Anangu ont enfin récupéré la propriété de leurs terres ancestrales où se situe Uluru le 26 octobre 1985… En cédant un bail de location au gouvernement fédéral australien pour 50 puis finalement 99 ans, en transformant la région d’Uluru en parc national… La visite se poursuit ensuite au travers de panneaux explicatifs sur l’Histoire et la mythologie Anangu, associée au Temps du Rêve (Dreamtime)…
Dans la culture des peuples Aborigènes d’Australie, le Temps du Rêve correspondrait à l’époque où les ancêtres des Premiers Hommes arpentèrent la planète pour y dessiner les reliefs, les cours d’eau et toutes les choses qui nous entourent maintenant. Dans la culture Anangu, spécifique du centre de l’Australie, ce concept de Temps du Rêve est appelé Tjukurpa en langage Pitjantjatjara. Le Tjukurpa encadre plus largement la mythologie Anangu, l’Histoire de ce peuple mais aussi et surtout les lois traditionnelles régissant la Société Anangu.
Uluru Visitor’s Center
Nous poursuivrons notre après-midi culturelle par le second bâtiment (visitor’s center) où cette fois-ci, on trouve des informations pratiques sur la région : l’environnement, les animaux, l’histoire du tourisme dans la région etc. On y apprend pas mal de choses intéressantes, mais un truc nous interpelle tout de même ! En effet, nous ne tomberons sur aucun ranger Aborigène dans aucun des deux bâtiments : les rangers sont tous absolument blancs… Décidés à percer ce mystère, on questionnera l’un des rangers sur place, nous disant le plus naturellement du monde que les Aborigènes sont tout simplement incapables de fournir des explications au grand public… Ça c’est fait 🙁 Nous terminerons un peu déçus, par une galerie d’art aborigènes, où plusieurs femmes Anangu peignent des tableaux traditionnels composés de points et de lignes, très beaux, mais il faut l’avouer vendus la peau des fesses : 100 AUD (~66 €) pour un petit tableau !
Jour 2 (soir) : Tentative de coucher de soleil ratée sur Uluru
Après être revenus dans notre hôtel de Yulara en début d’après-midi, nous ressortirons un peu tard de l’hôtel pour tenter un nouveau coucher de soleil sur Uluru. En espérant voir cette fois-ci le soleil se coucher DERRIÈRE le rocher, et pas devant comme la veille. Mais comme nous ne sommes pas des champions de l’orientation et étant pressés par le temps (arrivés juste avant 19H au niveau d’Uluru), nous chercherons en vain à trouver un point de vue avec le soleil se couchant derrière le rocher… Loupant un ciel enflammé qui aurait pu donner des clichés magnifiques… Tant pis pour nous 🙁
C’est donc tout à fait tristes et résignés qu’on reprendra la route en direction de Yulara, pratiquement dans le noir, quand soudain, on arrêtera la voiture pour prendre un dernier cliché d’Uluru, en pose longue. Et coup de chance, au même moment plusieurs véhicules passeront devant nous, illuminant le rocher dans la nuit grâce à leurs phares 🙂 Pas de photo de coucher de soleil donc, mais une très belle photo tout de même et complètement inédite !
Jour 3 (matin) : Randonnée guidée « Mala Walk » au pied d’Uluru avec un ranger Aborigène
Ce vendredi 9 mars 2018 marque déjà notre dernière journée de voyage dans le red center 🙁 Nous consacrerons la matinée à la randonnée guidée « Mala Walk » avec un ranger Aborigène ! Cette randonnée gratuite et guidée se déroule chaque matin aux pieds d’Uluru, sur le sentier du Mala Walk, pour en apprendre un peu plus sur le Tjukurpa, les coutumes et les lois traditionnelles des Aborigènes Anangu.
- Randonnée guidée Mala Walk : a lieu tous les matins à 8H
- Durée de la randonnée guidée Mala Walk : environ 2 heures
- Prix de la randonnée guidée Mala Walk : gratuite 🙂
Pour cette dernière journée, la météo ne sera pas à la fête et nous découvrirons Uluru sous un aspect tout à fait inédit : enveloppé de brume et arrosé d’une fine bruine ! Il est en effet très rare d’observer Uluru sous la pluie dans cette région désertique mais lors de fortes pluies, des cascades se forment au sommet du rocher et se déversent aux pieds du monolithe. Malheureusement, nous n’aurons pas le droit aux cascades, mais à de jolies photos d’Uluru sous la pluie 🙂
Lors de cette randonnée, nous aurons droit à plusieurs explications sur la vie traditionnelle des Anangu, notamment sur l’usage des grottes que l’on retrouve à la base du rocher. Certaines grottes étaient ainsi réservées à la cuisine, mais d’autres servaient à l’éducation des jeunes en passe de devenir des adultes (apprendre à chasser, cueillir et tout simplement survivre dans le bush). D’ailleurs, les garçons et les filles ne se mélangeaient pas lors de ces sessions d’apprentissage ! Les jeunes garçons étaient pris en charge par les oncles, grand-parents, ou cousins des parents et vice versa pour les filles. En effet, dans le mode de vie traditionnel Anangu, tous les membres de la communauté sont considérés comme des parents, et jouent ainsi leur rôle de précepteurs auprès des jeunes.
Il s’agit d’une visite intéressante, ne nécessitant aucune forme physique particulière, mais pour tout avouer, nous n’avons compris que 30% des explications du ranger… Faut dire que le bonhomme partait souvent dans des figures de style alambiquées ou dans des délires qui n’avaient rien à voir avec le sujet principal… Ce qui fait que les explications étaient parfois difficiles à suivre ! Mais, nous avons beaucoup apprécié la séance de questions-réponses, sincères et directes, qui permettent d’évaluer la situation – pitoyable – des peuples Aborigènes, encore aujourd’hui, dans un pays qui n’est plus le leur… On apprendra d’ailleurs par le ranger que malgré l’afflux massif de touristes à Uluru, la communauté locale de Mutitjulu ne reçoit que quelques miettes de la manne financière qu’est devenu Uluru…
Jour 3 (matin) : à la recherche de la communauté aborigène de Mutitjulu
Juste après avoir terminé le Ranger Guided Mala Walk, nous avons décidé de parcourir un peu les alentours et de trouver la communauté Aborigène Anangu qui vit encore dans les environs d’Uluru, au niveau du village de Mutitjulu. Nous avions cherché des informations sur les communautés la veille au soir et Thomas souhaitait absolument approcher la communauté pour prendre contact avec ses habitants. La communauté de Mutitjulu est située au Sud-Est d’Uluru, et regroupe une population d’environ 300 personnes, où 70% se déclarent Aborigènes.
Qu’est-ce qu’une communauté aborigène ?
Il faut savoir qu’en Australie, les communautés Aborigènes traditionnelles qui survivent encore sont établies dans des sortes de réserves, un peu comme aux Etats-Unis et au Canada… On distingue alors deux types de réserve : les réserves urbaines (town reserves) et les communautés isolées (remote communities). Les premières ont été créées par les pouvoirs publics australiens au début des années 1970 pour accueillir les Aborigènes expulsés des stations d’élevage où ils avaient été sédentarisés de force à partir de la fin du XIXème siècle. Ces lois de ségrégation stricte avaient été mises en place pour séparer Blancs et Aborigènes, remisant les Aborigènes à certains métiers, et servirent de modèle aux lois de l’Apartheid en Afrique du Sud !
Les secondes, ont quant à elle vu le jour dans les années 1970 et ont été créés par des collectifs aborigènes pour réoccuper leurs territoires ancestraux et s’éloigner des réserves urbaines. Le but étant de vivre en mêlant modernité australienne blanche aux lois aborigènes traditionnelles (two way). L’état fédéral australien y finance donc les services essentiels (eau, électricité, éducation et soins notamment), mais ces communautés sont victimes de nombreux maux : alcool, drogues, violence et des taux de suicide vertigineux, surtout chez les jeunes !
Devenir des communautés aborigènes (cas du Western Australia)
Or, ces communautés autochtones déjà mal en point vont bientôt se voir couper les vivres ! En effet, le gouvernement australien a décidé en 2016 d’arrêter le financement des communautés, pour les voir disparaître à petit feu… Le but non avoué est tout simplement d’éradiquer purement et simplement le mode de vie aborigène, jugé archaïque, pour le remplacer par le modèle occidental, dominant. C’est-à-dire une population sédentarisée (propriété foncière) et salariée, complètement à l’opposé du modèle traditionnel aborigène, vieux de plus de 40 000 ans !
L’autre objectif, plus sournois et carrément révoltant, est d’ordre économique. L’Australie veut faire de la place pour stocker les déchets nucléaires des autres nations (l’Australie est le troisième exportateur d’uranium), mais aussi généraliser la fracturation hydraulique pour extraire des hydrocarbures, sur les terres de ces communautés… En somme, poursuivre son entreprise de colonisation, de destruction et d’exploitation commencée il y a 200 ans, comme les Nazis l’ont fait au XXème siècle…
Visite avortée de la communauté de Mutitjulu
Finalement, nous renoncerons à approcher la communauté, en raison des nombreux panneaux d’interdiction incitant les étrangers à ne pas se rendre dans la réserve. A moins de posséder un permis d’entrer, il est en effet interdit de pénétrer dans la réserve sous peine d’amendes, d’autant que l’accès est contrôlé par les Anangu eux-mêmes, qui ne souhaitent pas entrer en contact avec des Occidentaux. Après 2 siècles d’acculturation et de spoliation, on peut aisément les comprendre.
Jour 3 (soir) : Coucher de soleil sur l’autre face d’Uluru, depuis l’Uluru Sunrise viewpoint !
Nous passerons le reste de la journée à l’hôtel pour nous reposer, et exceptionnellement ne rédiger aucun article sur le blog. Une des rares fois du voyage où nous avons éprouvé le besoin de ne rien faire ! Toutefois, nous reviendrons une nouvelle et dernière fois dans le parc, pour tester le dernier point de vue que nous avions râté la veille, mais cette fois-ci, avec des nuages et zéro soleil ! Habituellement, lorsque le ciel est clair et dégagé, c’est ici que vous pouvez observer le coucher de soleil DERRIÈRE le rocher, avec le ciel flamboyant 🙂
- Le meilleur point de vue pour observer un ciel flamboyant avec Uluru en toile de fond se situe au niveau de l’Uluru Sunrise Viewing Area (encore appelé Talinguru Nyakunytjaku)
Voilà, c’est terminé pour nos 3 jours de découvertes, hautes en couleur, dans le parc national d’Uluru – Kata Tjuta. Nous retiendrons le premier coucher de soleil sur Uluru, exceptionnel et envoûtant, la très belle randonnée dans les Kata Tjuta et bien sûr toutes les informations glanées sur la (sur)vie des populations autochtones, nous donnant une nouvelle vision de l’Australie. Et vous, quels ont été vos coups de cœur dans cette région ? Avez-vous fait un programme différent ? Maintenant, place à la dernière partie du roadtrip, en rejoignant Brisbane depuis Cairns 🙂
Où dormir à proximité d’Uluru ?
Plusieurs solutions de logement existent à Yulara, la petite ville montée de toute pièce pour les touristes se rendant dans le parc national d’Uluru – Kata-Tjuta. Nous avons choisi la solution de l’hôtel avec petit-déjeuner inclus en réservant 3 nuits à l’Outback Pioneer Hotel & Lodge. Comme à Kings Canyon, les prix pratiqués sont complètement exorbitants, mais la solution voiture + tente par 40°C nous plaisait moyennement !
- Complexe hôtelier Outback Pioneer Hotel & Lodge : à partir de 220 AUD/nuit (~145,55 €) avec une réservation de 3 nuits, pour une chambre standard avec salle de bain privative, la climatisation, une télévision et une connexion WiFi fonctionnelle dans la chambre. Le plus : pour ce prix, le petit déjeuner (buffet à 38 AUD/pers., soit ~25,15 €) est inclus dans le prix de la chambre 🙂
Bon plan Igraal 🙂
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Wow super complet ton article ! J’en ai également écrit un mais beaucoup plus court XD
Tes photos sont superbes !
Merci beaucoup 🙂 On a essayé d’être concis, mais y a quand même beaucoup de choses à dire :p
C’est superbe !