Uluru, le rocher sacré des Aborigènes !

Surgissant telle une montagne au milieu des plaines monotones de l’Outback, tantôt rouge, orange ou marron à la faveur de la course du soleil, Uluru est un rocher magique ! Ici, vous trouverez nos astuces et non conseils pour profiter du rocher d’Uluru/Ayers Rock, tout en restant respectueux de la culture Aborigène !

[Article mis à jour le 28 avril 2020]

Introduction…

Qui n’a jamais entendu parler d’Uluru, ce fameux rocher, situé tout à fait au centre de l’Australie et emblème même du pays ? Uluru (à prononcer « Oulourwou »), que l’on connait aussi sous le nom d’Ayers Rock, est un inselberg en grès situé dans le Northern Territory, au beau milieu du Red Center ! Un inselberg est un relief isolé dominant significativement une plaine ou un plateau subhorizontal, et que l’on peut également appeler « île-montagne » (de l’allemand « insel » et « berg ») ! Culminant à 348 m de hauteur à son sommet (soit 24 m de plus que la Tour Eiffel), il s’agit du monolithe le plus célèbre du monde et l’un des sites touristiques australiens les plus visités ! La preuve, près de 450 000 curieux se rendent sur le site d’Uluru chaque année !

Le rocher d’Uluru rougeoyant au coucher du soleil

Et pourtant, contrairement à la croyance populaire, Uluru n’est pas le plus grand dans sa catégorie ! La palme est remportée par le Mont Augustus, australien lui aussi, mais situé en Western Australia (Australie Occidentale). Le Mont Augustus est en effet 2 fois plus élevé que son fameux « petit » frère et détient le record de plus haut monolithe du Monde (avec plus de 800 m de haut) ! Pour l’anecdote, sachez qu’à la façon d’un iceberg, on ne voit que la partie émergée : et oui, une bonne partie de l’inselberg est enfouie profondément sous terre et n’est donc pas visible !


Informations pratiques pour visiter le parc national d’Uluru-Kata Tjuta

Le monolithe d’Uluru (Ayers Rock) et les dômes de Kata Tjuta (Mount Olga) font partie intégrante du parc national d’Uluru-Kata Tjuta, situé à proximité de la petite ville de Yulara. Ça ne vous dit rien ? C’est normal, il s’agit uniquement d’un village/complexe monté de toute pièce pour l’exploitation touristique de la région ! La petite ville de Yulara dispose d’un aéroport à proximité (Ayers Rock Airport), se situe à près de 450 km d’Alice Springs, 55 km de Kata-Tjuta et seulement 22 km d’Uluru !

  • Prix d’entrée du parc national d’Uluru-Kata Tjuta : 25 AUD/pers. (~15,75 €) pour 3 jours. C’est de loin l’entrée la plus chère pour un parc national australien mais, croyez-nous, ça vaut le coup !
  • L’entrée dans le parc national est matérialisée par un ticket à bande magnétique, qu’il faudra présenter systématiquement à une borne située à l’entrée du parc. Ne le perdez donc surtout pas 🙂

Histoire d’Uluru

La région est peuplée par plusieurs tribus Aborigènes Anangu : les Pitjantjatjara et les Yankunitjatjara, qui sont les propriétaires traditionnels de la région depuis plus de 20 000 ans. Ces peuples de chasseurs-cueilleurs semi-nomades furent dépossédés de leurs terres par les colons Britanniques à la fin du XIXème siècle, lorsque les Australiens commencèrent à explorer le centre du pays… Dès lors, le mode de vie traditionnel des Anangu sera totalement bouleversé : l’appartenance même d’Uluru aux peuples Aborigènes sera tout bonnement effacée… 

Après 3 mois d’expédition depuis Alice Springs à la tête d’une caravane de chameaux afghans, l’explorateur Anglais William Christie Gosse découvre l’inselberg d’Uluru en 1873. Il sera le premier Européen à « découvrir » le rock et à grimper à son sommet… Ainsi, le site d’Uluru sera renommé Ayers Rock le 19 juillet 1873  en hommage à Henry Ayers, alors Premier Ministre de South Australia (Australie Méridionale) au XIXème siècle. Le nom aborigène d’Uluru, qui n’a pas de signification particulière si ce n’est qu’il est usité comme nom de famille par des anciens chez les Anangu, sera alors abandonné…

Il faudra attendre l’expédition de Burke et Wills de 1903 (expédition des terres intérieures de l’île-continent du Sud au Nord) pour que le nom aborigène soit connu et exposé au grand public. Ce n’est qu’à la fin du XXème siècle qu’une politique de double dénomination sera officiellement adoptée dans le Northern Territory, consistant à accoler le nom traditionnel aborigène au nom anglais (Ayers Rock/Uluru). Justice est enfin faite le 6 novembre 2002 puisque l’ordre des noms est inversé ; la nouvelle dénomination officielle devient alors Uluru/Ayers Rock 🙂


Pourquoi Uluru/Ayers Rock est-il si important et sacré pour les Aborigènes Anangu ?

Dans la culture des peuples Aborigènes d’Australie, le Temps du Rêve (Dreamtime) correspond à l’époque où les ancêtres des Premiers Hommes arpentèrent la planète pour y dessiner les reliefs, les cours d’eau, les rochers et toutes les choses qui nous entourent aujourd’hui. Dans la culture des Aborigènes Anangu, spécifique du centre de l’Australie, ce concept de Temps du Rêve est appelé Tjukurpa, en langage Pitjantjatjara. D’après le Tjukurpa, le monolithe d’Uluru ainsi que les formations de Kata Tjuta sont justement l’une des nombreuses traces laissées par les ancêtres des Premiers Hommes. Il s’agit donc de reliques « vivantes » qui revêtent un caractère particulièrement sacré pour ces peuples.

Ces traces constituent ainsi le patrimoine culturel et spirituel des Aborigènes, chaque individu Anangu descendant d’un ancêtre et possédant une connexion spirituelle avec certains sites particuliers… Les Aborigènes Anangu considèrent ainsi que les esprits de leurs ancêtres sont toujours présents dans les lieux qu’ils ont formé, comme Uluru ! Enfin il faut savoir que le Tjukurpa encadre plus largement la mythologie, l’Histoire de ce peuple, mais aussi les lois traditionnelles régissant la Société Anangu. Ainsi, les traces et les entailles que l’on retrouve dans la roche d’Uluru au niveau du Mutitjulu Waterhole seraient les vestiges d’un combat légendaire… Un terrible combat qui eut lieu durant le Dreamtime, entre Kuniya (la femelle python des rochers) et Liru (un serpent venimeux), marquant la fin du Temps du Rêve et le commencement de l’âge des Hommes !


Comment découvrir Uluru/Ayers Rock ?

Pour découvrir le monolithe d’Uluru, on ne va pas y aller par quatre chemins, il y a seulement 2 solutions !

  • Soit vous êtes respectueux de la culture Anangu et vous faites le tour du rocher en marchant et en respectant la tranquillité des lieux (Uluru Base Walk)
  • Soit, vous CHOISSISSEZ de grimper au sommet d’Uluru (Uluru Climb) et vous participez encore un peu plus au génocide culturel et à l’acculturation des peuples Aborigènes, qui dure depuis 200 ans déjà…

Après tout ce que les Australiens Blancs ont fait endurer aux différents peuples autochtones d’Australie (spoliation des terres, massacres, esclavage, acculturation & générations volées), il nous semble important de respecter le souhait des propriétaires des lieux, c’est un MINIMUM ! Vous l’aurez compris, nous avons un parti pris très tranché sur la question ! En effet, nous pensons que voyager consiste à s’ouvrir aux autres et à découvrir de nouvelles cultures, pas à jouer son petit colon occidental en faisant tout ce qui lui chante, au mépris des cultures étrangères ! À bon entendeur…


Dernier lever de soleil sur Kings Canyon !

Mercredi 7 mars 2018, nous quittons notre chambre confortable de Kings Canyon vers 6H du matin pour rejoindre Uluru avant midi ! Pourquoi partir aussi tôt ? Et bien, malheureusement pour nous, la météo annonce de la pluie sur le parc national d’Uluru-Kata Tjuta pour les deux jours à venir… Et nous n’avons pas fait tout ce chemin pour observer ce caillou mythique sous la flotte !

De la pluie dans un désert ? Oui c’est possible, et même bien plus fréquent qu’on ne le croit. Sur la Lasseter Hwy qui relie Kings Canyon à Uluru, de nombreux panneaux sont là pour rappeler la dangerosité des flash floods ! Le phénomène des flash floods ou crues éclair consiste en une brusque et violente montée du niveau de l’eau, due à des pluies diluviennes localisées, souvent liées à des orages dans ces régions désertiques ! De fait, on trouve souvent des jauges indiquant la profondeur de l’eau (depth indicator) sur le côté des floodways, en cas de crue soudaine.

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Avant de quitter le parc national de Watarrka, nous souhaitons profiter d’un dernier lever de soleil sur Kings Canyon, les couleurs splendides de la veille nous ayant convaincu de nous lever très tôt à nouveau aujourd’hui ! Et comme la veille, nous choisirons de nous arrêter sur le bas-côté de la route menant à Kings Canyon, car le soleil se lève juste derrière le canyon.

  • Pour assister à un superbe lever de soleil sur Kings Canyon, rendez-vous au niveau de l’aire de repos Sunset Viewing Picnic Area, située 1 km seulement avant le parking de Kings Canyon

Rencontre inédite avec un dingo dans l’Outback, sur la route d’Uluru

Vers 7H du matin, nous reprenons la route sur la Luritja Road en direction du Sud… Et quelques kilomètres plus loin, nous aurons la chance de croiser la route d’un dingo traversant la chaussée à quelques mètres devant nous ! Ni une, ni deux, nous nous arrêtons de nouveau sur le bord de la route pour capturer cette scène de vie sauvage, assez rare dans l’Outback.

Le dingo, encore appelé warrigal, est un chien sauvage, probablement issu du marronnage (espèces apprivoisées par l’Homme et revenues à l’état sauvage) que l’on retrouve en Asie du Sud-Est et bien sûr en Australie. Ils sont facilement identifiables avec leur pelage bien souvent roux (mais pas forcément) et leurs oreilles dressées ! Prédateur opportuniste, le dingo s’attaque à toutes sortes d’animaux, du lapin au kangourou, en passant par le mouton. Pour se prémunir des attaques de bétail, le gouvernement fédéral australien a décidé de construire la plus longue clôture du monde en 1880 ! La Dingo Fence mesure 5 320 km de long et s’étire du Sud du Queensland jusqu’au centre du South Australia, protégeant ainsi tout le quart Sud-Est de l’île-continent (états du Victoria et du New South Wales notamment)…

Même si plusieurs panneaux à Yulara et Kings Canyon indiquent la présence de chiens sauvages dans la région, il reste quand même assez difficile de croiser des dingos dans l’Outback. Effectivement, sur le trajet de 300 km entre Uluru et Kings Canyon effectué deux jours plus tôt, nous n’avons pas croisé un seul animal !

  • Pour votre sécurité, ne vous approchez pas des dingos si vous en rencontrez
  • Il s’agit d’animaux sauvages qui doivent le rester, il est donc interdit de nourrir les dingos ! 

Rencontre avec des dromadaires à Kings Creek Station, sur la route d’Uluru

A environ 40 km de Kings Canyon Resort se trouve Kings Creek Station, une station d’élevage de bétail et de dromadaires, qui s’est transformée en site touristique avec l’arrivée des premiers touristes à la fin du XXème siècle. Cette station fut construite en 1981 par Ian et Lyn Conway mais à la base, il s’agissait d’une terre complètement vierge, sans aucune infrastructure – pas d’eau, ni d’électricité, ni communications et aucune route ! Malgré la présence d’un terrain de camping, de bungalows, de tours de quad et d’hélicoptères dans l’Outback, la station d’élevage fonctionne toujours et se targue même d’être le plus gros exportateur de dromadaires sauvages en Australie, en vendant des dromadaires destinés à l’exportation, à l’Australie et même de la viande ! Nous resterons quelques minutes sur place à se prendre en photo avec les dromadaires 🙂

Saviez-vous que la plus grande population de dromadaires sauvages se trouve en Australie ? Et oui, le cheptel s’élèverait aujourd’hui à plus d’un million de têtes ! Les premiers animaux ont été introduits en Australie par les Britanniques dans les années 1840, en provenance des Indes Britanniques et d’Afghanistan, afin d’explorer l’intérieur du pays. Des chameliers musulmans provenant principalement d’Afghanistan viendront plus tard grossirent les rangs des expéditions et introduiront les camélidés auprès des populations Aborigènes du Centre du pays. Eh oui, avant cela, les dromadaires n’existaient pas en Australie ! Mais, à partir des années 1920, les trains et les camions remplacèrent progressivement les camélidés et les animaux furent relâchés dans la nature… Faute de prédateurs naturels, les dromadaires ont pu se reproduire en toute tranquillité (doublement de la population tous les 10 ans !) et représentent maintenant une menace pour les espèces endémiques d’Australie.

  • Temps de visite à Kings Creek Station : comptez 15 min
  • Attention, il est possible de tomber sur des hordes de dromadaires sauvages traversant la route quand on roule dans l’Outback !

Arrivée à Yulara depuis Kings Canyon

Vers 11H du matin, nous arrivons enfin à Yulara, après près de 4H de route depuis Kings Canyon ! Voulant à tout prix profiter de la dernière journée ensoleillée sur le site, nous irons directement effectuer le check-in à l’hôtel, puis manger une salade sur le pouce au sein du complexe hôtelier, avant de s’approcher du rocher !


Derniers conseils avant d’entamer l’Uluru Base Walk…

Précautions concernant la chaleur

Sachez normalement qu’à cette période de l’année (été austral), il est fortement conseillé de terminer cette boucle avant 11H du matin, afin d’éviter les heures les plus chaudes de la journée. Il y a en effet un fort risque de déshydratation ! De plus, pour la qualité des photos, nous vous conseillons de vous rendre sur place avant 9H, de façon à ce que le soleil ne soit pas à son zénith… En début d’après-midi, la luminosité était beaucoup trop forte pour faire de belles photos 🙁


Sites sensibles d’Uluru où les photos sont interdites

Sur le sentier de la randonnée, plusieurs panneaux indiquent des portions où il est interdit de prendre des photos : il s’agit de sites sensibles, réservés soit aux femmes, soit aux hommes que les représentants du sexe opposé ne sont pas censés connaitre ou voir. Par respect pour les Anangu, il est demandé de ne pas prendre les sites sensibles en photo !


Les mouches de l’Outback, une bébette qui va mettre vos nerfs à rude épreuve autour d’Uluru !

Uluru a beau être un rocher magique, ici une bébette minuscule viendra vous embêter et pourrait un peu gâcher la fête, même si ça n’a rien d’insurmontable en soi. Et oui, Uluru, ce sont également des centaines de mouches qui viendront s’abattre sur votre visage en permanence, que vous restiez en mouvement ou immobiles, il faut s’y préparer 🙂

Uluru et ses centaines de mouches qui vous marchent sur le visage en permanence !

Randonnée aux pieds d’Uluru via l’Uluru Base Walk !

Aux alentours de 12H30, nous voilà enfin devant Uluru, au niveau du parking de Mala Carpark, où l’on peut débuter la randonnée la plus fameuse autour du rocher rouge, l’Uluru Base Walk, qui permet de faire le tour complet du monolithe.

  • Randonnée Uluru Base Walk : 10,6 km – Comptez 3H30 avec les arrêts photo pour effectuer la boucle complète !
  • L’Uluru Base Walk est en fait découpée en plusieurs secteurs, constituant des randonnées plus courtes, pour découvrir une ou plusieurs parties de la boucle !

Uluru Base Walk – Mala Walk

Nous commencerons le tour d’Uluru par le Mala Walk (du nom du Mala, un lièvre-wallaby qui légua son nom au peuple Mala). Cette courte randonnée permet d’aborder le rocher dans le sens des aiguilles d’une montre, depuis l’Est de l’inselberg. Mais avant toute chose, nous irons questionner un jeune touriste Américain de 19 ans, descendant du sommet d’Uluru tout sourire, après avoir réalisé « The Climb »… Après lui avoir fait comprendre notre point de vue et lui avoir montré les panneaux demandant explicitement de ne pas monter, nous repartirons sur le sentier, satisfaits de lui avoir mis un peu de plomb dans la tête… Mais tristes à l’idée que même les jeunes générations se foutent royalement des indications données par les Anangu…

Le Mala Walk permet d’apercevoir le rocher de près, et on se rend compte qu’il n’est pas lisse et « propre », comme on pourrait le penser en le voyant de loin ! En effet, Uluru présente beaucoup d’aspérités et même des grottes ! Au bout du chemin se trouve un billabong, plein de têtards, malgré la sécheresse environnante !

  • Randonnée Mala Walk : 2 km A/R – Comptez 1H avec les arrêts photo
  • Tous les matins à 8H, une randonnée guidée par un ranger Anangu se déroule sur le sentier du Mala Walk

Uluru Base Walk – Base Walk

L’Uluru Base Walk est la portion la plus longue de la boucle, car ceinturant toute la portion Nord, Ouest et Sud du rocher ! C’est également ici que nous ferons les plus belles photos de la journée, car le soleil était alors dans notre dos 🙂

Sur la partie Sud de l’Uluru Base Walk se trouve un point d’eau qui tombe à pique par la chaleur qui tombe sur nous en ce début d’après-midi. A cette heure-ci, il n’y a pas grand monde qui marche avec nous sur le sentier, et on comprend tout à fait pourquoi ! Entre les centaines de mouches qui s’abattent sur nous et la chaleur harassante qui nous écrase littéralement, il faut être sacrément motivés !

  • Randonnée Base Walk : 7,3 km  – Comptez 1H40 avec les arrêts photo

Uluru Base Walk – Kuniya Walk

Cette portion permet d’approcher le billabong ou trou d’eau de Mutitjulu (Mutitjulu Waterhole), une énorme mare posée aux pieds d’Uluru. Le billabong de Mutitjulu présente un intérêt culturel très important dans la mythologie Anangu. En effet, Mutitjulu est un site associé au Temps du Rêve (Dreamtime) pour les Anangu !

  • Randonnée Kuniya Walk : 1 km  A/R – Comptez 30 min avec les arrêts photo

Uluru Base Walk – Lungkata Walk

Nous terminerons finalement la boucle complète d’Uluru Base Walk vers 16H, un peu exténués à la fin il faut l’avouer, après 3H30 de randonnée en plein cagnard.

  • Randonnée Lungkata Walk : 4 km  A/R – Comptez 1H30 avec les arrêts photo

Coucher de soleil sur le rocher d’Uluru, depuis l’Uluru Sunset viewpoint !

Après s’être reposés quelques heures à l’hôtel, à l’abri de la chaleur du Red Center, nous retournerons dans le parc pour admirer le coucher de soleil sur Uluru depuis la plateforme Uluru Car Sunset Viewing Area. Il s’agit de l’un des meilleurs points de vue pour pouvoir observer les changements de couleur ocre, rouge, violet puis marron sur le rocher ! Et il faut pas arriver sur le site du parc national après 18H, sous peine d’arriver sur le parking et de ne plus avoir de place pour se garer ou faire des photos tranquillement.

  • Le meilleur point de vue pour observer les couleurs changeantes sur Uluru au coucher du soleil se trouve au niveau de l’Uluru Car Sunset Viewing Area.
  • S’y rendre pour 18H30 max pour trouver de la place pour se garer !

Pendant près d’une heure, nous assisterons à un superbe coucher de soleil sur la montagne d’Uluru, observant le ciel et le rocher s’enflammer puis s’assombrir au fur-et-à-mesure… Un moment magique, nous rappelant à quel point nous sommes petits sur cette Terre !

Pour clôturer notre journée à la découverte d’Uluru, nous pouvons affirmer que ce rocher est un symbole et un must-see en Australie que nous avons eu plaisir à découvrir, en faisant le tour. Mais, il faut tout de même avouer que la marche autour du rocher est un peu redondante, et que la randonnée de la veille à Kings Canyon nous a beaucoup plus enchanté ! Cela dit, nous recommencerions sans hésiter, le rocher d’Uluru permettant d’appréhender la culture Anangu, une culture vieille de plus de 20 000 ans…


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24 thoughts on “Uluru, le rocher sacré des Aborigènes !

  1. Lisette Swinnen says:

    Nous étions là fin octobre 2018. Nous avons passer une semaine à Alice Springs et pris la journée Emu Run pour aller à Uluru. C’est faisable : nous avons pris le bus, devant notre hotel à Alice Springs,à 6h le matin et quelques stops plus tard nous sommes arrivés à Kata Tjuta. Notre guide nous a emmené pour des balades et après nous avons visité Uluru. Nous avons eu un BBQ sur le parking au coucher de soleil et nous étions retour à notre hotel 1h le matin. 1100 km. Quelques jours plus tôt nous avons passer une journée avec la même bus sur le tour de West Mc Donnel Range. à recommander aussi, surtout parce que notre guide, Bluey, était un trésor.

    • Serialtravelers says:

      Bonjour Lisette, merci pour ces infos ! Toute cette route en si peu de temps a dû être éprouvant, mais devant de tels paysages, on ne peut qu’être ravis 🙂 Nous terminons bientôt les articles sur l’Australie, avant d’attaquer Budapest 🙂 A bientôt

  2. Marie says:

    Trop cool je veux le faire même si je dois le faire toute seule 😅 super article, félicitations les ouistitis, vous êtes trop fort.
    Dans le WA nous étions allés au mont Augustus (très impressionnant) mais lui n’est pas considéré comme un lieu sacré… super beau également 😍

    • Serialtravelers says:

      Merci les ouistitis 🙂 On espère avoir convaincu Thomas avec tout ce dossier quand même :p ! On garde le WA en tête pour un prochain voyage, les paysages du centre nous ont vraiment beaucoup plu 🙂 On espère que vous ne souffrez pas trop de la sécheresse en ce moment ? Gros bisous à vous deux 🙂

    • Serialtravelers says:

      Coucou les Dugtrotteurs et merci encore pour ces encouragements 😀 On a hâte de vous lire et de revivre la magie de l’Ouest américain à travers vos récits et vos photos. Profitez à fond et prenez-en plein les yeux, ça va être dingue tous les jours. Bon voyage à vous 4, des bisous 🙂

  3. Muriel Cabel says:

    Merci beaucoup pour cet article très enrichissant sur le rocher uluru.
    Les photos sont magnifiques.
    Continuez à me faire rêver !

    • Serialtravelers says:

      Merci Mumu 😀 même si on a moins de régularité sur les articles que pendant le voyage mais vos commentaires nous encouragent à continuer 😀

    • Serialtravelers says:

      Merci beaucoup Claudine, on avait peur de passer pour des sermonneurs, mais nous avons vraiment mal vécu la situation des Aborigènes en Australie (on l’expliquera plus en profondeur dans les articles à venir) ! Et même si c’est du boulot de traiter les photos et d’écrire, ça nous fait en effet un bien fou de revivre tout ça loool Bisous à vous 3 🙂

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